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Aiko
Mariage : j’appelle ainsi la volonté de créer à deux l’être unique qui devra dépasser ceux qui l’ont mis au monde. Respect mutuel, voilà ce qui constitue à mon sens le mariage, respect de ceux qu’anime une telle volonté.
Tel doit être le sens et la vérité de ton mariage. Mais ce que la multitude, la foule des superflus, appelle le mariage, hélas ! quel nom lui donnerais-je ?
Hélas ! cette misère de l’âme à deux ! Hélas ! ce pitoyable bien-être à deux !
Voilà ce qu’ils appellent le mariage. Et ils prétendent que leurs mariages sont inscrits au ciel !
Eh bien, je n’en veux pas, de ce ciel des superflus ! Non, je ne les aime point, ces bêtes empêtrées dans les célestes rets.
Et foin du Dieu qui arrive en boitant pour bénir ce qu’il n’a pas uni !
L’ami Friedrich