Sous la surface

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Les yeux grand fermés vers les Açores

hazelnut

il est magnifique ton texte ma cajou, rien que le titre m’a foutu les larmes aux yeux…

et puis je me suis sentie frustrée parce qu’il y a cette chose que tu caches, ce fameux "il y a trois ans et demi" et au début, j’essayais par tous les moyens de savoir, parce que je n’aime pas ne pas savoir, et puis plus ça avance et plus je me dis que ce n’est pas important, ça n’empêche pas que tu es ma cajou à moi, même si je ne comprend pas tout, même si je dois composer avec tes dits et tes non-dits… je m’y suis presque résignée et puis j’ai toujours le petit espoir qu’un jour tu te sentiras assez en confiance avec moi (il faudrait que j’arrête les conneries comme avec Leissen je te l’accorde) pour ouvrir ton coeur et tout sortir une fois et alors, le tableau abstrait que j’ai de toi deviendrait clair et limpide… même si cette part de mystère que tu transporte me plait aussi beaucoup…

et puis si ça n’arrive jamais, tant pis, j’y aurais cru…

j’ai regardé la météo ce matin et il y a des chute hivernales prévues chez Tuture, en effet ce n’est peut être pas le moment d’aller boire une bière auprès de lui… mais tu sais je continue à croire qu’un jour on se rencontrera toi et moi, en vrai, et je crois que ça ne pourra être que là-bas… je ne suis pas prête du tout, à te voir en vrai, physiquement y a trop de trucs que j’assume pas chez moi pour ça, mais je me dis qu’un jour je serais mieux dans ma tête et que je serais prête, et je prie juste que ça soit assez tôt pour que tu n’ait pas pris la poudre d’escampette…

"La prisonnière que je refusais de devenir. Elle est en face de moi tous les matins, dans le miroir. " c’est souvent quand on veut éviter une chose plus que tout qu’on se retrouver les deux pieds dedans… ta phrase elle me fait penser à une réplique de film, je ne sais plus lequel "quand on veut trop garder l’amour alors il vous échappe"...

j’ai relu plusieurs fois le passage de ta "compagne" de vol, je pense en effet que ça ne soit pas un hasard si elle est venue auprès de toi… et j’ai toujours eu un avis très partagée là-dessus, je trouve ça injuste pour ceux qui restent, peut être parce que moi je fais toujours partie de ceux qui restent, de s’en aller comme ça, et en même, j’envie tellement les personnes capables de le faire, j’ai pour eu presque une admiration héroïque, parce que ça semble tout simplement impossible pour moi… c’est… bizarre…

j’ai retrouvé, c’est dans le film "Pour Sacha" putain qu’est ce que j’ai pu chialer devant ce film…

je n’aime pas te voir comme ça, et en même temps je n’aime pas trop te voir non plus dans l’opposé où tu te lâche un peu trop à mon goût (argh j’y reviens), en fait je crois que j’aimerais simplement te sentir vraiment heureuse épanouie et c’est une truc que je ne ressent dans aucune des deux situations citées… mais je ne désespère pas le voir un jour… j’y crois encore comme aurait dit l’autre conne de Fabian… je fais des gri-gris et des incantations et à force de pratiquer ça finira bien par arriver… sinon j’enverrais la fée clochette en colis recommandé… quoi qu’il arrive, on y arrivera…

bon je vais arrêter là, non seulement c’est le bronx total ce message mais en plus on va croire que j’ai bu… et à 9H40 du mat ça le fait pas…

te fais un gros câlin bisouté ma ptit cajou (a)dorée

leissen

Elle a tellement bien parlé la Ninie que je ne peux rien ajouter de mieux ! (je vais pas faire un copié/collé ce serait ridicule)

A part qu’en lisant, je me disais : bord*l (un jour j’arrêterai d’être vulgaire) c’est ça, je veux partir moi aussi, comment, où, pour quoi, j’en sais rien, juste partir, se déconnecter de la c*nnerie, savourer le monde… La fuite ? Ou au contraire s’affronter soi-même dans des lieux auxquels on n’appartient pas, dont on est libre par l’absence de souvenirs et de vécu là-bas ? (moi aussi on va croire que je suis bourrée...)

Dîtes les filles, on part ensemble (même si c’est pas possible) ? Mes bagages "mentales" sont prêtes depuis longtemps…

"People always leave"...

J’ai fini d’écrire. Comme vous pourrez le constater, ce n’est toujours pas la grande patate. Je pleure à moitié en écrivant ces mots alors je ne vais pas m’attarder.

Juste, leissen : je n’ai fait que ça depuis mes dix-sept ans, fuir. Vois le résultat… Parfois j’ai l’impression d’avoir avancé et d’autres fois…

Mais je ne regrette pas. Je ne regrette rien, à part une chose, et seulement à moitié, car si c’était à refaire, je ferai pareil… Ca concerne H, je l’ai déja expliqué.

Mais un jour on partira (on avait dit aux Galapagos, sur ce forum, remember...)

Ninie : ce qui me désespère, c’est de craquer encore. Je n’en apprends pas beaucoup plus à chaque fois, ça ne sert à rien, mais c’est plus fort que moi. Comme tu l’avais écrit une fois (et je me souviens car j’avais éclaté de rire) "C’est pénible d’être dépressif".

Tout ce que tu as écrit me touche énormément. Moi aussi je crois qu’on se rencontrera un jour et probablement que sa tombe toute pourrie sera le meilleur lieu de rencard au monde !

Il y a des choses que je ne dis jamais. Ou alors quand je suis très bourrée ou défoncée, à des inconnus que je ne reverrais jamais et qui s’en branlent (au sens figuré du terme… te fais pas de films X :p). Pourtant je parle beaucoup, à tort et à travers, j’ai le chic pour meubler les conversations avec des banalités. Mais ça ne veut pas dire non plus que je ne me confie jamais, ça arrive parfois aussi que je lâche une partie du morceau.

J’ai pas vu "Pour Sacha" mais j’ai une frangine qui a aussi pleuré toutes les larmes de son corps avec ce film :) Je devrais peut-être écrire des dialogues de films tristes?? ?

Je suis heureuse des fois, tu sais. Mais c’est éphémère. Du coup je n’ai jamais le temps de l’écrire ! J’essaierai la prochaine fois que ça m’arrivera…

Finalement, j’ai écrit un bon bout.

Je vous embrasse.

Un ou deux dernier points, parce que finalement, je ne peux pas ne pas répondre…

Tu dis : c’est souvent quand on veut éviter une chose plus que tout qu’on se retrouver les deux pieds dedans… Ca m’interpelle… Je n’avais jamais vu les choses de cette façon. Si tu dis vrai, on n’est pas dans la merde!!! ! Je vais y penser…

Et pour ce qui est des départs… C’est vrai que c’est injuste pour ceux qui restent. Mais je crois que ceux qui partent n’ont pas vraiment le choix. Et vraiment ce n’est pas souvent l’allégresse qu’on imagine. Je crois que c’est un sacrifice nécessaire : sacrifier une partie pour sauver le tout. Moi c’est de rester que je trouve héroïque, sincèrement.

Leissen, n’arrête jamais d’être vulgaire, ce serait plus drôle. Et c’est génial "d’être libre par l’absence de souvenirs et de vécu". C’est un fait. Douloureux parfois aussi de n’être rien ni personne, mais génial quand même.

C’est bien que vous soyez là. Vraiment.

vi j’ai bien parlé hein ? tain suis fière de moi :-D

je voulais préciser que j’ai aimé le "dont on est libre par l’absence de souvenirs et de vécu là-bas?" de miss Leissen (et hop je la pique avant le dépôt du copyright) c’est vrai que ça doit être bien un endroit comme ça, mais on garde les cicatrices en nous, peut importe où l’on fuit je crois, on peut quitter tout mais jamais soi-même…

ah oui les Galapagos, pour nager avec les tortues (tain j’vais être nulle en maillot à côté de vous doux les maigrichonnes) avant que ce putain d’Homme dont on fait malheureusement partie les aient toutes niquées ces pauvres bêtes…

vi c’est vrai, je te comprend, c’est épuisant, tu te relève avec une certaine fierté et puis à un moment tout est à refaire… c’est désespérant mais il ne faut pas perdre de vue que tu as la force de te relever à chaque fois… "c’est pénible d’être dépressif" ouais elle était pas mal celle-là et elle venait tout droit du coeur :-)

hey hey hey, elle n’est pas toute pourrie sa tombe, c’est une jolie petite tombe blanche très bien entretenue, nomé attention hein les tombes et tout ce qui va avec c’est Mon domaine… d’ailleurs à t’avoir lue j’ai une atroce envie d’y retourner, je vais faire la macrale auprès de mamour pour qu’il m’y amène un de ces quatre et je déposerais une bière et une fleur de ta part à notre Tuture (ouhla il faut déjà que je t’aime toi pour dire notre)

oui je me doute qu’il y a des choses qui restent secrètes chez toi, ça je l’ai bien senti depuis le début, quand tu n’avais pas encore de journal et que tu squattais le topic où c’est que l’on dort pas du forum public, à ce moment là j’avais déjà senti des mystères (tadaaa), euh je ne pense pas forcément à ça quand on dit branle hein, mais enfin pour qui on me prend ici :-D
tu parles à tord et à travers, vi j’imagine bien, nager dans le superflu pour noyer l’essentiel, c’est bien ton genre ça :-) moi je dis quedal, tout le monde est toujours sidéré par mon silence, souvent on me prend pour une débile ou une sale pétasse prétentieuse… je me souviens d’un "bulletin" à l’école maternelle le psy avait écrit "autisme" arg sont cons ces psy :-D

il est magnifique ce film, oui tu devrais peut être qui sait c’est peut être ta vocation

ouais mais je veux pas d’un éphémère si court qu’on a pas le temps d’écrire… c’est pô assez!! !

quant au "on se retrouve les deux pieds dedans" moi je te le dis que c’est vrai, je l’ai déjà souvent constaté, chez moi et chez d’autres… et je me tue à le dire qu’on est dans la merde *pff*

oui je me doute que ça ne doit pas forcément être la joie et le paradis qu’on imagine quand on part… "sacrifier une partie pour sauver le tout" mum c’est pas faux… ça me fait réfléchir cette phrase… je ne sais pas si c’est héroïque de rester, je n’ai jamais regardé la chose de ce point de vue là…

encore une chose, oui Leissen ne JAMAIS arrêter d’être vulgaire, surtout pas :-D

j’y reviens, oui rien ni personne… la paix malsaine…

bisou les miss

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