Sous la surface

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"tu as sur mon humeur encore des effets gênants"

noiset is here

coucou ma cajou, bon c’est pas la forme… j’arrive peut être tard mais moi je te conseille de te foutre en maladie et de t’occuper de toi, de faire ce qu’il faut faire et si ça se résume à bouffer et à dormir et ben bouffe et dors, on sait que ton travail n’aide en rien ton état même si tout ne vient pas de là, alors merde profite du système…

mon titre était en rapport avec H. comme tu dois t’en douter :-) tu sais, des fois j’aimerais te dire "lâche l’affaire comme tu sais le faire", vire tout ça par la fenêtre tu te fais du mal pour rien, mais y’a un petit truc chez moi qui comprend, sans doute parce que jeter par la fenêtre moi je sais pas le faire, sans doute parce qu’on sait qu’il y a toujours un petit espoir dans un coin, alors je te comprend, mieux que personne, que tu y restes accrochée de toutes tes forces quitte à tes péter les articulations des doigts tellement tu dois forcer pour ne pas que ça s’envole… c’est une "maigre" consolation mais ça doit te faire plaisir qu’il aille bien non ? j’aime bien parler de lui avec toi et en même temps les traces d’ombre me frustrent parce que j’aimerais avoir toutes les pièces du puzzle, mais je sais qu’il y a une partie de la boîte qu’il faut que tu planque, je ne t’en veux pas, j’espère juste qu’un jour je le verrais en entier ce putain de poster :-D je continue à garder espoir aussi et si ça ne vient pas ça ne vient pas, au moins on y aura cru un peu, et finalement ce n’est peut être que ça la vie....... quand je me fais philosophe à 9h du mat c’est qu’il y a une couille dans le pâté ô_O

sinon, à propos de ton "meilleur ami", je t’en ai parlé, j’ai du mal à me mettre à ta place mais je peux comprendre ce sentiment de trahison qui te saute au cou dès que tu y penses, dès qu’il se manifeste, alors c’est con à dire, et ça va sembler très égoïste mais pense à ce qu’il vaut le mieux pour toi… c’est ce qu’il a fait en te balancer tout alors, chacun son tour non ?

dala, tu sais que tu peux m’écrire si tu as besoin, moi je réponds toujours *rire*

gros bisou ma petite cajou (a)dorée

noiset prend une demi-pension

La barre est dure tiens la bien, tiens la bien des deux reins.
Ta victoire est amère, tout un monde englouti un peu salé.
Et le canal résonne, la glace sous la proue qui pleure et
gémit comme tes deux pieds gelés.Tiens la bien .
Déchire cette eau à grands coups d’hélice,
ta victoire est si triste.
Elle n’appartient qu’à toi, comme le vent dans ton cou,
comme ta sueur qui navigue entre ta peur et ton courage.
Ta victoire est si vaine, si lointaine,
lourde trop lourde de glace et de graisse.Tiens la bien.
Tu oses toi même y croire quand tu mens,
à tes deux mains qui pleurent ta victoire si froide
plantée dans la mousse des parois d’écluses
qui suintent comme le désir d’en finir,
d’un coup d’un seul dans ses bras là-bas.Tiens la bien.
Ses yeux, ses cheveux , tout noirs, t’attendent peut être.
Mais tu sais bien que non, mais tu sais vraiment rien pauv’con !

Ta victoire est si pure, si seule, si dure.
Ta victoire est si vaine qu’elle ne peut qu’être belle,
tiens la bien…

Mano Solo

noiset with her pyjama

"Parfois on regarde les choses, telles qu’elles sont, en se demandant pourquoi
Parfois on les regarde, telles qu’elles pourraient être, en se disant pourquoi pas"

:-)

Il faut vivre, l’azur au-dessus comme un glaive
Prêt à trancher le fil qui nous retient debout
Il faut vivre partout, dans la boue et le rêve
En aimant à la fois et le rêve et la boue
Il faut se déplacer d’adorer ce qui passe
Un film à la télé, un regard dans la cour
Un coeur fragile et nu sous une carapace
Une allure de fille éphémère qui court
Je veux la chair joyeuse et qui lit tous les livres
Du poète au polar, de la Bible à Vermot
M’endormir presque à jeun et me réveiller ivre
Avoir le premier geste et pas le dernier mot
Étouffer d’émotion, de désir, de musique
Écouter le silence où Mozart, chante encore
Avoir une mémoire hypocrite, amnésique
Réfractaire aux regrets, indulgente aux remords

Il faut vivre, il faut peindre avec ou sans palette
Et sculpter dans le marbre effrayant du destin
Les ailes mortes du Moulin de la Galette
La robe de mariée où s’endort la putain

Il faut voir Dieu descendre une ruelle morne
En sifflotant un air de rancune et d’espoir
Et le diable rêver, en aiguisant ses cornes
Que la lumière prend sa source dans le noir
Football, amour, alcool, gloire, frissons, tendresse
Je prends tout pêle-mêle et je suis bien partout
Au milieu des dockers dont l’amarre est l’adresse
Dans la fête tzigane et le rire bantou
On n’a jamais le temps, le temps nous a, il traîne
Comme un fleuve de plaine aux méandres moqueurs
Mais on y trouve un lit et des chants de sirènes
Et un songe accroché au pas du remorqueur
Jamais ce qui éteint, jamais ce qui dégoûte
Toujours, toujours, toujours, ce qui fait avancer
Il faut boire ses jours, un à un, goutte à goutte
Et ne trouver de l’or que pour le dépenser
Qu’on s’appelle Suzanne, Henri, Serge ou que sais-je
Quidam évanescent, anonyme, paumé
Il faut croire au soleil en adorant la neige
Et chercher le plus-que-parfait du verbe aimer

Il faut vivre d’amour, d’amitié, de défaites
Donner à perte d’âme, éclater de passion
Pour que l’on puisse écrire à la fin de la fête
Quelque chose a changé pendant que nous passions

Ma Ninie

Toujours là avec des mots réconfortants. La dernière chanson, je ne sais pas d’où elle vient, mais elle tombe à pic, ce soir. J’ai besoin, j’avais besoin exactement de ces mots-là. Vivre, vivre, vivre, ne pas avoir peur. J’ai tellement de peurs…

Je vais aller écrire. Rapidement :
-je n’ai pas suivi ton conseil (mais je l’avais pas lu, non plus!) et je suis allée bosser…
- H, je n’arrive pas à "lâcher l’affaire" et je ne comprends pas trop pourquoi en fait. Je suis très heureuse qu’il aille bien, evidemment. Pour le reste, tu es une fille intelligente, je suis sûre que tu as compris depuis longtemps, mais s’il te plaît, ne m’en parle jamais (enfin pour l’instant).
- lui, ben t’as raison, je suis égoïste sur ce coup-là comme il l’a été et je n’ai ni la force ni le courage d’autre chose.

Merci encore…

noiset

c’est de mon Serge Reggiani à moi, quand c’est sa voix qui la chante c’est encore mieux :-), encore un des hommes de ma vie tiens lui, et encore un qui est mort, l’histoire se répète :-/

tous le monde à des peurs, plus ou moins justifiées, plus ou moins gérables… c’est normal avec tout ce qui s’est passé que tu en ais et même peut être plus que les autres, mais ça ne doit pas t’empêcher de vivre, tu dis que tu t’efforces de ne pas vivre… il ne faut pas (la fille avec ses phrases bateau à pleurer :-S)

- aie aie aie pour une fois que j’étais de bon conseil on ne les a pas lu :-P
- je sais que tu n’y arrives pas, et c’est très simple, c’est parce que tu ne le veux pas simplement… je crois que c’est aussi simple que ça… je me dit que si tu ne le veux pas c’est que tu dois sentir quelque part au fond de toi que ça n’est pas totalement terminé… je pense avoir compris mais j’ai des doutes, mais c’est pas grave, ne t’inquiète pas je ne te questionnerais pas là-dessus, je sais écouter quand il le faut mais je ne tire jamais les vers du nez à personne, je suis trop handicapée en communication pour me permettre de foutre la pression aux autres… et puis c’est une question de respect, on doit respecter les silences et ce que les autres décident de garder pour eux… tu sais juste que si un jour tu as besoin d’en parler à une pauvre fille qui fait des métaphores à la noix et des leçons de philo à 8h du mat et je serais là :-)
- fais ce que tu crois devoir faire, et sinon, fais ce que tu peux faire simplement, comme dit serge "réfractaire aux regrets, indulgente aux remords"

de rien :-)

gros bisou ma cajou (a)dorée, (L)

Salut ma Ninie

A peine rentrée j’ai filé ici et aussitôt j’ai écouté la chanson, puis une autre, puis une autre…

C’était peut-être une connerie sur le moment, parce que là je pleure un peu, mais merci infiniment de me l’avoir fait connaître…

"Le temps qui reste" : c’est quoi cette chanson qui tue?? ?

Suis la bouche ouverte comme une demeurée…

kikou ma cajou,

"le temps qui reste" j’ai voulu te la poster mais justement, je ne voulais pas prendre le risque de te faire pleurer :-S

elle est magnifique, je l’ai écouté des milliers de fois en boucle à la grande époque B. :-S

quand même à 30 ans il était temps que tu fasses la connaissance de Serge ;-)

bisous tout doux

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