Sous la surface

"Je me livre en aveugle au destin qui m'entraîne"

Je viens de relire quelques écrits, de novembre à mars environ et…

C’est dingue !

Est-ce que vraiment tout est écrit ?

Cette année, j’aurais pu rentrer là-bas, pour la première fois depuis quatre ans je le pouvais.

Et j’ai fait machine arrière, le jour même où j’ai tout raconté à la psy, et donc tout raconté pour la première fois.

Ensuite, j’ai liquidé celui que j’appelais mon homme à moi, j’ai liquidé un amour sincère, un avenir réel, encore une fois le jour même où j’admettais ces putains de regrets et leur explication.

Si je n’avais pas fait tout ça, si je n’avais pas pris ces deux lourdes décisions, je serais dans la merde aujourd’hui. Je devrais partir au moment où je le retrouve (ce serait tout simplement horrible) et j’aurais brisé bien plus le coeur de C parce que j’aurais dû lui dire la vérité, que j’en aimais un autre plus que lui, un autre qui ne lui arrive pas à la cheville pourtant.

Quand je pense à tout ça, je me dis que je ne vais pas refaire les mêmes erreurs. Je regrettais d’avoir eu peur ; je n’aurai plus peur.

Et je me sens sûre de moi, sûre de ce que j’écrivais juste avant. Je vais être réellement exigeante et en même temps patiente avec H.

Je ne veux pas avoir peur de le perdre, parce que je ne le perdrai pas.

Il m’aime, j’en suis sûre.

Et j’ai été à bonne école avec le polichinelle.

Donc…

Et puis, tout concorde si bien… Oui, comme si tout avait été écrit…

Comment ne pas être persuadée que nous sommes destinés l’un à l’autre ?

C’est encore du Racine…