Sous la surface

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février 2009

Le chemin

Ca fait trois heures que je tourne dans mon lit sans parvenir à m'endormir. Et le jour se lève déja... Désespérant. C'est beau le jour qui se lève, alors j'ouvre grand mes volets et mes yeux aussi. Je m'en mets plein les yeux, en même temps que j'écris, de ce ciel aux couleurs étranges, que je rate si souvent. Ca doit être beau, là-bas au pôle, ces levers de soleil sans fin, qui durent des journées entières, peut-être des semaines, je n'en sais rien. J'aimerais voir un soleil de minuit. Et les pensées tournaient dans ma tête à mesure que je tournais dans le lit. Et je (...)

So you think you can tell ?

Bon voilà. Ca devait arriver de toutes façons. J'écoute "Needle in the hay" et j'ai la scène de La Famille Tenenbaum dans la tête. Inutile de préciser que je me sens très mal... Moi la forte, l'indépendante, la rigolote... Je flanche. Je tombe. Je dégringole, même. J'ai la haine qui revient de plus belle. J'ai envie de hurler, de frapper, de faire mal. De faire mal comme j'ai mal. Et je ne sais même pas de quoi j'ai mal... J'aurais dû mourir là-bas, il y a deux ans. Enfin, non. C'est nul de penser ça. En fait, je n'en sais rien. Je n'ai pas envie de pleurer sur mon (...)