Je suis toujours là.
J'ai oublié comment sont passées les dernières semaines. Sûrement parce qu'il ne s'est rien passé.
Je dors moins bien et la fatigue a commencé à me tomber dessus.
Et depuis deux jours, je vais moins bien.
Alors j'écoute certaines chansons, je relis certains poèmes. Ils ne me font pas de bien, ni de mal ; ils me rappellent seulment que je ne suis pas la seule.
Le spleen, on a beau le traîner aux quatre coins du monde, en toutes les compagnies, il nous colle à la peau, toujours et partout.
J'écoute des chansons. À ce moment précis, c'est "Cocaine" (...)
J'ai souvent envie d'écrire ici, mais je n'y arrive plus.
Un peu picolé ce soir, ça aide...
Aujourd'hui, failli éclater en sanglots au milieu de l'escalier au travail, comme ça, d'un coup. À cause d'H. Submergée par l'envie terrifiante de le voir, juste un instant, mêlée à l'idée non moins terrifiante que ça n'arrivera plus jamais. Ca n'a duré qu'un centième de seconde mais c'est arrivé sans prévenir avec une intensité démentielle, alors que rien, mais vraiment rien, n'avait pu me faire penser à lui.
Ce soir, inspirée par l'alcool probablement, appeler le polichinelle (...)