Sous la surface

Au passé (antérieur ou composé?)

J’ai souvent envie d’écrire ici, mais je n’y arrive plus.

Un peu picolé ce soir, ça aide…

Aujourd’hui, failli éclater en sanglots au milieu de l’escalier au travail, comme ça, d’un coup. À cause d’H. Submergée par l’envie terrifiante de le voir, juste un instant, mêlée à l’idée non moins terrifiante que ça n’arrivera plus jamais. Ca n’a duré qu’un centième de seconde mais c’est arrivé sans prévenir avec une intensité démentielle, alors que rien, mais vraiment rien, n’avait pu me faire penser à lui.

Ce soir, inspirée par l’alcool probablement, appeler le polichinelle pour lui poser les deux questions (les trois?). Messagerie. N’a jamais été là au bon moment.

À côté de ça, deux autres hommes m’appellent. Enfin deux et demi si je compte les messages de Dolce. Mon homme à moi quand il est bourré (suis-je son polichinelle?) et l’autre (sans hésitation, je suis son H).

J’ai lu dans un journal une phrase extraite d’un bouquin de Sagan. Jamais lu cette auteur. Mais la phrase m’a frappée, parce que moi non plus je ne suis plus amoureuse de personne. J’aime ces hommes, mais ils sont mon passé, pas mon présent. Je devrais m’en réjouir, parce qu’au moins je ne souffre plus. Mais la vie manque de piquant quand on n’est plus amoureuse de personne…

Quand je pense à H, je me demande si nous nous recroiserons un jour. Il y a peu de chances. Mais tant que nous sommes vivants, il n’y a rien d’impossible…