H me donne le coup de grâce et je ne crois pas que ce genre de choses se répare un jour.
Je ne me suis pas réveillée ce matin et je ne vais tout simplement pas aller travailler. J'ai besoin de me reposer et si je ne prends pas soin de moi, personne ne le fera à ma place.
À part mon pote B, je n'ai rien dit à personne. Et la fin, même lui ne la saura pas. J'ai pris l'habitude, à présent, de garder ces choses-là au fond de moi. À quoi bon accabler les autres de nos petits malheurs, surtout quand ils illustrent, autant que celui-ci, les pires côtés de l'être humain.
Son (...)
Je croyais déjà Pour la première fois Avoir trouvé celui Qui m'aime comme je suis
Celui qui veut rester Toujours à mes côtés Et me soutenir Quand je ne sais plus sourire
Je croyais vraiment Que c'était celui là Et qu'il m'aimerait autant Que j'en avais besoin
Qu'il m'étoufferait d'amour De tendresse et de joie Que je serai sa lumière Comme il était la mienne
Je ne sais pas où il est Celui qui m'aime ainsi Ni même s'il existe
Mais mon coeur décimé Entretient son image Peut-être que s'il a La force et le courage
Viendra-t-il un beau jour Se blottir dans mes bras (...)
J'ai décidé de ne pas aller travailler quelques jours. Le temps qu'il faudra en fait.
Je suis très malheureuse, plus peut-être que je ne pensais l'être en cas de déception.
C'est dur aussi de ne pas ressentir de colère ou de haine, mais sur ce point au moins j'ai fait d'énormes progrès : je ne lui en veux vraiment pas, j'en veux peut-être plus à la vie.
Cette route de solitude que j'arpente depuis quelques années est certainement ce que la vie me réservait. Route de déceptions, de trahisons et d'abandons plus que de réelle solitude. Il y a toujours un autre, des autres, (...)
Finalement, je suis allée travailler. L'idée de rester chez moi et de devoir affronter mon blues toute la journée m'effrayait tellement...
Et puis, j'avais eu beau traîner au lit bien après la sonnerie du réveil, impossible de me rendormir. Enfin, marre de me sentir en échec, besoin de prouver, à moi-même surtout, que je ne suis pas une petite chose fragile, ni une merde qui baisse les bras.
J'y pense sans cesse, et les larmes me montent aux yeux dès que je suis seule. En voiture surtout. Je ne sais pas pourquoi, je suis une vraie fontaine des moyens de transport. Voiture, train, (...)
J'aimerais vraiment écrire ici, vraiment.
Mais j'ai du mal.
J'écoute cette jolie chanson, qui me va si bien en ce moment : "I'd love to kill you with a kiss"
J'ai recommencé à mentir. À tout le monde. Ce que je vis ne peut guère se partager.
Personne n'a compris, personne ne peut comprendre.
J'aurais bien aimé pourtant, mais je n'ai rencontré que des regards dubitatifs et des jugements cyniques.
Les gens sont si sûrs d'eux, si suffisants dans leurs putains de certitudes.
Je les emmerde, voilà tout.
J'ai écrit ça, il y a quelques semaines :
" Comment as-tu pu te (...)
Je me souviendrai d'hier soir. Je suppose...
Deux heures au téléphone et une de larmes et de sanglots à ne plus pouvoir parler, à suffoquer encore et encore.
Je ne voulais pas qu'il me "voie" comme ça. Et pourtant... Pas assez forte, encore. Je me rappelle dans les pires moments avec le polichinelle, c'était pareil. Mal à en crever, mal à vouloir le crever. Et la même chose en face de moi, ou presque. Le même mur. La même indifférence, ou presque. Et le mensonge en plus.
Alors, je commence juste à réaliser... Pour avoir passé une triste nuit, penchée sur la cuvette des (...)
Je me suis réveillée très tôt et je suis allée à la plage avec une amie.
Je n'avais pas envie de rentrer, alors je suis retournée à la plage, près de chez moi cette fois. Je me suis baignée longuement, puis j'ai bouquiné. Je n'avais toujours pas envie de rentrer.
Et puis cet homme est venu me parler. Ce n'était pas un hasard. Apparemment une sorte d'aventurier bourlingueur, écrivain sur le tard. Etrange...
Mais il m'a dit des choses que j'avais besoin d'entendre en ce moment, peut-être...
Que les gens qui sont partis ont toujours une histoire...
Que réussir sa vie, (...)