Sous la surface

Jack Bauer, me and myself (and I)

J’étais en train de regarder les aventures de Jack Bauer. Mais Jack Bauer m’ennuie à sauver le monde dix fois en 24 heures…

Je reprends mes bonnes vieilles résolutions d’avant la dépression : prévoir des menus pour la semaine, avec de la viande et tout, faire des courses en conséquence, faire le ménage, décider de me coucher tôt pour me lever tôt pour faire travailler mon corps de bon matin.

Arriverai-je à les tenir cette fois ?

M’emmêler les pinceaux avec mes hommes qui appellent puis n’appellent plus. Me dire, un peu déçue, que décidemment je tire toujours la mauvaise carte dans la pioche.

Que je m’explique rapidement, bien que cette explication m’ennuie, puisque c’est toujours le même refrain…

Hier, après la playa avec une copine et son bébé, invitation aussitôt chez des amis et bonne soirée, pleine de rires, pendant laquelle j’oublie le reste.

J’avais un appel en absence de l’homme de mai l’après-midi, puis on s’est parlé avant que je parte le soir, je lui avais dit que je lui enverrai un sms en rentrant. Mais en partant de chez mes amis, je constate deux appels en absence, dont un message désespéré du genre "J’aime pas quand tu réponds pas". Je lui envoie un petit message gentil en arrivant chez moi, auquel il répond "Merci". Et aujourd’hui, rien. Silence radio, alors que j’ai envoyé à nouveau deux petits messages tout gentils. Moi je n’y comprends rien…

Quant au polichinelle, même chose : hier et jeudi, sms et appels en absence, et ce soir quand je lui envoie un message, pas de réponse… Au moins, avec celui-là, j’ai l’habitude et je ne m’inquiète pas…

Bref, c’est toujours la même chose et c’est monotone. On ne peut compter sur personne. Personne.

Mon problème, c’est que j’y crois à chaque fois. Enfin, de moins en moins, ça aide à limiter la casse. La preuve encore ce soir avec l’homme de mai : je ne m’attendais pas à ça de sa part et franchement ça me tord les boyaux et ça me file envie de pleurer… Mais pour me consoler, je me dis que j’ai bien fait de continuer à voir le polichinelle, parce que sous ses airs de seigneur, l’homme de mai, il est fils de pute tout pareil…

Je me fous pas mal qu’il soit avec une pouf ou avec ses potes ou devant la télé ou n’importe où. J’aurais juste voulu qu’il me réponde un petit mot, juste pour dire "Je suis là, tu peux compter sur moi". Et voilà le résultat…

Et c’est lui qui me disait avant que je parte "Tu continueras à m’appeler quand tu seras rentrée ? Promis?"

Connard, tiens !

Maintenant, la blessure elle est faite. Et la déception, elle était déja faite, mais ce serait trop long à raconter. J’aime pas raconter. En gros, il m’avait menti, déja. Je l’avais bien senti, et il a avoué.

Donc déception, c’est fait. Blessure, c’est fait. Je crois qu’on peut passer au candidat suivant…

Alors voilà réglée la question de mes hommes, et je n’y reviendrai pas ce soir.

Une triste conclusion s’impose : le bonheur à deux que j’ai entrevu ces derniers mois, qui avec le polichinelle, qui avec l’homme de mai, quand est-ce que je le retrouverai pour de bon, avec un mec qui m’aimera vraiment ? Ca me manque… J’ai hâte…