Je n'étais pas née pour te rencontrer
Un jour, quand toute cette histoire sera digérée, quand tous ces moments ne seront que de lointains souvenirs, j’écrirai le scénario que j’ai déja en tête.
Un jour, quand je pourrai le raconter non plus à mots couverts mais en pleine lumière et la tête haute, j’essaierai d’expliquer et de comprendre moi-même ce qui arrivé.
La bande sonore est installée sur les images, avec Ben Harper, "When she believes", en thème principal.
Les faits sont là depuis un certain temps, bien sûr. Peut-être changerais-je seulement la fin, pour vivre par procuration ce dénouement heureux et fantasmatique qui n’aura jamais lieu.
Le titre ? Pas très vendeur, mais après avoir cherché des heures, c’est le seul qui corresponde vraiment.
"Je n’étais pas née pour te rencontrer"
Parce qu’il résume l’essentiel, parce que rien de tout cela n’aurait dû arriver, parce que certains jours, comme aujourd’hui, quand je me réveille de ce trouble regret, au coeur d’un réel si différent, je reste perplexe : que nous est-il arrivé ? Pourquoi avons-nous créé ce dilemne ? Pourquoi avons-nous réagi comme ça ? Qu’est-ce qui avait bien pu nous prendre ?
Cette part d’inexplicable est certainement le charme et le poison de ces tristes événements.
Des jours comme aujourd’hui, je sais bien que je finirai par en guérir, car si ma tendresse est intacte, je ne peux plus lui trouver de raisons. Ni d’excuses.