Sous la surface

Comme dans un (bon) film...

J’ai une grande envie de romantisme. Je ne sais pas vraiment d’où c’est venu, mais c’est là depuis quelques jours, et ça se précise…

Je me souviens petit à petit comme il est sain finalement de s’enfermer dans ses rêves en attendant qu’ils se réalisent.

Parce qu’un jour, on lève la tête et c’est là, sous nos yeux…

Et alors on n’a plus à se poser de questions. C’est juste comme ça.

Je ne sais plus à quel moment exactement j’ai cessé de croire en mes rêves. Je ne sais plus quand j’y ai renoncé.

Tout comme je ne sais plus quand ils sont revenus…

Parfois, ces jours-ci, j’ai l’impression d’avoir une sorte d’aura d’amour qui s’échappe de moi. Je ne sais pas comment l’expliquer. Comme si j’avais hissé un drapeau avec tout mon coeur colorié dessus. Et alors je n’ai plus qu’à attendre que ça se produise.

J’ai fait fausse route ces derniers temps.

Et tant pis pour cette putain de solitude ! Ou peut-être tant mieux comme disait l’autre (que devient-il celui-là d’ailleurs ? Jamais eu de nouvelles...).

J’aurai beaucoup de place comme ça. Beaucoup de place pour accueillir. Et dans mes rêves, c’est l’idéal, toute cette place à occuper…

Je m’égare dans mes pensées.

Je me souviens. Je me souviens de ce que je voulais. C’est bon de se souvenir, d’imaginer… On s’y croirait presque.

Je me souviens, je sais ce que je veux, je sais ce que j’attends de quelqu’un. Je veux le bonheur. Le bonheur tout simple d’être ensemble et de partager des trucs qu’on aime, sans pression, sans discorde, sans avoir à tout expliquer, sans avoir à tout disséquer. Sans tristesse, sans doutes, sans cette putain de dépendance. Juste l’un près de l’autre. Tranquilles…

Je sais qu’un jour je vais lever les yeux et ce sera là.